Vers le Patate à Durand de demain

Une rencontre « Butor & Patate à Durand i refé » a eu lieu ce mercredi soir dans le jardin Mérencienne, au cœur du quartier de Patate à Durand, aussi connu comme étant le quartier des pêcheurs et de la culture. Il fait partie des 3 quartiers concernés par le Projet de Renouvellement Urbain (PRUNEL), avec Vauban et le bas Maréchal Leclerc. Il entre aujourd’hui dans sa phase de transformation réelle.

Par le biais de ce projet, la ville a pour volonté de dynamiser son territoire tout en offrant un meilleur cadre de vie au quotidien à ses habitant.e.s. Des espaces verts, des équipements plus modernes, plus adaptés… Pour ce faire, l’immeuble Piranhas Casse Pierre va être détruit. Les travaux de démolition démarreront à la mi-mars pour une durée de 9 mois. Une partie de la population de ce quartier a d’ores et déjà été relogée.

Avant de voir son nouveau visage, la ville a souhaité se remémorer son histoire à travers divers ateliers pensés avec les habitants : un musicien, une exposition de photos, des objets lontan, un atelier pêche ou encore un atelier maquillage pour enfants. Le film Set Lam de Vincent Fontano réalisé au sein même de ce quartier de pêcheurs a également été projeté à la nuit tombée place du forum Santa Barbara.

Cet événement « Butor & Patate à Durand i refé » est une action de développement culturel et de sensibilisation à la mémoire du quartier, afin de préserver son âme et son histoire. Le but est de valoriser les habitants du quartier en montrant leur vécu et leur ressenti. Le projet PRUNEL, avant tout humain, a également pour ambition de favoriser la cohésion sociale. Malgré la destruction, ces changements pour demain satisfont les habitants du quartier. Ils offriront un meilleur environnement pour la génération future.

« La page se tourne et on va écrire une autre belle page pour les habitants du quartier, on va écrire de l’activité culturelle, économique, du logement de qualité, éducation, du vert, une nouvelle façon de faire des mobilités, de la cohésion, de l’inclusion… c’est une page qui se ferme, une autre qui s’ouvre », explique la maire de Saint-Denis, Ericka Bareigts.

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